Axe de travail 2 - Inclusion & Éducation Coordinatrice scientifique : Eva Commissaire

Le deuxième axe, Inclusion et Éducation, se centre sur les situations d'exclusion dues au langage et à la communication dans le contexte de l'éducation, qu'il s'agisse de l'éducation familiale ou de l'éducation scolaire.

 

Les sources d'exclusion des apprenant·e·s sont multiples, quel que soit leur niveau de scolarisation, qu'il s'agisse de l'enseignement élémentaire, secondaire ou supérieur. Il peut s'agir de difficultés liées à une maîtrise insuffisante de la langue d'enseignement et de communication, en lien par exemple à des contextes familiaux spécifiques (par exemple, milieu socio-économique défavorisé, multilinguisme, allophonie) ou au fait que l'enfant présente un trouble neurodéveloppemental (par exemple, trouble du spectre autistique, trouble développemental du langage, dyslexie). Des phénomènes plus directement liés à l'environnement scolaire ou familial peuvent également amplifier ces difficultés pour les apprenant·e·s, en lien avec les pratiques des enseignant·e·s ou de la famille (par exemple, matériel pédagogique non optimal, faible apport linguistique à la maison) ou le climat social de la classe (par exemple, communication violente du groupe vers l'individu, comme le harcèlement).

L'analyse de ces difficultés a pour objectif de proposer des méthodes innovantes favorisant l'inclusion et la réussite de tous les apprenant·e·s, en offrant des ressources numériques ou des outils de traitement du langage naturel (lexiques, outils d'adaptation de textes, ressources de sensibilisation aux effets de la violence verbale, etc.), des méthodes d'apprentissage alternatives prenant en compte le contexte culturel et linguistique familial des apprenant·e·s (par exemple, en utilisant des jeux sérieux, des activités artistiques ou ludiques), et en fournissant des lignes directrices et des conseils pour une éducation réussie pour tous·tes.

 

Dans le cadre du LiRiC, des chercheur·euse·s issu·e·s de disciplines connexes, telles que les sciences cognitives, les sciences du langage, les sciences de l'éducation et les sciences sociales, peuvent mettre en commun leur expertise théorique et méthodologique respective afin de mieux analyser et comprendre les processus impliqués dans ces problèmes éducatifs et de développer des programmes d'intervention et de remédiation spécifiques pour les apprenant·e·s ainsi que des recommandations pour des changements dans les pratiques et les politiques éducatives.